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25 Apr 2021

UN ANAR DANS L’URNE

 Un libertaire peut-il déclarer sa candidature à l'élection présidentielle de 2022 et présenter sa candidature comme un acte... Lire la suite

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Daniel Adam_Salamon @Adamduconroy

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Biographie

Daniel Adam Salamon

Voici ma bio officielle, non dégradable, après un coup de gomme sur les certificats, diplômes et titres, qui ne signent qu'un parcours plus ou moins studieux. Rien d'autre, selon Paul Valery, que "l'ennemi mortel de la culture" !

    Né un samedi matin de 1948 en Moselle, me voilà rendu plus près de la redingote en sapin que du sein de ma mère. Ce qui m'autorise à une certaine impertinence, dans un climat persistant de crise, de démagogie, de xénophobie, de tout-sécuritaire, de retour de l’ordre moral (sauf pour les politicards), de cynisme exacerbé et de paupérisation.
    
   Après cinq années d'indiscipline dans un petit séminaire des pères Oblats de Marie Immaculée, j’ai entamé ma vie professionnelle en 1965 par un apprentissage de sidérurgiste (anathema sit, formule par laquelle sont excommuniés les hérétiques). C'est sur le plancher d'un haut-fourneau, au sein d’une autre « réalité », que je découvre la fraternité, mais aussi l'angoisse humiliante de la pointeuse. Mon engagement dans l’anarcho-syndicalisme et pour la défense des droits de l'Homme trouve ici son origine. Un passage dans l'armée le confortera.

    Au terme de différents stages, je deviens infirmier en 1970. Travaillant la nuit pour financer mes études, étudiant le jour, je suis des études d'économie et de gestion, dans un Institut international de formation des cadres et par correspondance au CNED.   

    En novembre 1974, après avoir rencontré Jacques Delors, conseiller social de Jacques Chaban-Delmas, je suis orienté par les « amis » de Michel Rocard vers une formation en gestion approfondie et direction des entreprises, dans une université parisienne, considérée à l'époque comme la Harvard française (où la méthode d'enseignement par les cas y primait sur la théorie). Je prends conscience du pouvoir de coercition des organisations avec Max Pagès et France Margo-Duclos au sein du du Laboratoire de Changement Social de "Dauphine". En 1980, je valide diverses unités de valeur, obtenues auprès d’autres établissements de formation : gestion comptable, gestion du personnel, analyse financière, "mathématiques appliquées à la prise de décision" , économie, psychosociologie des organisations.

   Consultant en gestion hospitalière, je me consacre, dès 1984, en économiste de la santé, tout en vouant une partie de mon temps disponible aux entreprises en difficulté. L’assimilation critique de ces activités de macro et micro-économie, intriquées l’une dans l’autre et à laquelle m'avez invité Alain Cotta, me permet d’affiner mes connaissances en économie politique. A cette date, une revue de gestion publie un de mes articles qui, partant du constat de la primauté de l'existentiel dans l'entreprise, anticipe l'évolution paritaire du Code du travail, réforme qu'un gouvernement socialiste fera passer en recourant à l'article 49-3.  

   En 1990, une « saloperie de maladie », comme on dit pudiquement, m’incite impérieusement à étudier de la philosophie morale et politique. Prenant conscience de la fiction que constituent les grands principes censés établir pour tous l’égalité des droits, je les reconstruits à partir de la tryptique du don : donner, recevoir, rendre. Quittant l'action syndicale immédiate, je m'engage à titre personnel et bénévole comme jurisconsulte en droit du Travail, tant ce dernier m'apparaît comme une "construction" de la réalité de l’exploitation des hommes en vue de leur extorquer de la "valeur". Vivant de prêter ma plume, je m'adonne également à une activité de médiation sociale occulte.

   Remettant en question la pertinence de l’analyse économique lors des crises , je rejoins aux Etats-Unis, en 2000, l' Union des Economistes Radicaux (URPE, Union for Radical Politicals Economics ). Parallèlement, j'adhère à l'association Canadienne de philosophie (The Canadian Philosophical Association), en raison de l’intérêt que je porte à celle du droit, enseignée au Québec. En 2010, je rejoins la Société Philosophique de Québec

   Économiste, philosophe, juriste,  militant des  droits de l'homme, j’interviens depuis 2001 auprès des « handicapés de la citoyenneté sociale » qui me sollicitent. Je représente à leurs yeux un dernier recours bénévole devant la Cour européenne des droits de l’homme. 

   Dans ce monde libéral qui avance sur le parallélisme de ces deux jambes que sont le Marché et le Droit, la philosophie pratique qui m'inspire est fondée sur les notions d'entraide, d'autonomie, d'autogestion, de consensus, etc. Selon moi, il n'existe pas de principe premier, et encore moins de prérequis à l'organisation humaine, c'est-à-dire un ordre social prédéterminé. La « pensée du complexe » est un chemin qui se trace en marchant !

     Activiste d'un mouvement aussi invisible qu'un certain célèbre  collège de Londres au XVIIe siècle,  je « me bouge » simplement pour un ordre social juste, seul garant pour la liberté et la sécurité.

    Quand la camarde fauchera, ce ne sera que celle de Job.

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